Leplan de gestion diffĂ©renciĂ©e des espaces verts est un document d’objectifs, qui peut ĂȘtre amenĂ© Ă  Ă©voluer en fonction des orientations de la municipalitĂ©. Des questions ou remarques : PĂŽle promotion et dĂ©veloppement du territoire - Service environnement et dĂ©veloppement durable 05 49 81 17 15 - environnement [ arobase ] juiLLET GestiondiffĂ©renciĂ©e des espaces verts. Avec ses 4 000 arbres et ses 10 hectares d’espaces verts, Petit-Quevilly est une ville verte ! Ces espaces verts entretenus, sans pesticides, font l’objet d’une gestion diffĂ©renciĂ©e, respectueuse de la flore, de la faune. Notre environnement est plus beau, plus sain, plus accueillant. Unegestion diffĂ©renciĂ©e des espaces verts. La forĂȘt domaniale des Pays de Monts reprĂ©sente 680 hectares (25%) du territoire communal. Le marais couvre une surface de 1 200 hectares soit 44,4% de ce mĂȘme territoire. La commune de la Barre de Monts est donc rĂ©solument tournĂ©e vers la nature. L’entretien de ses espaces verts doit ainsi Despratiques nouvelles Ă  expĂ©rimenter. La « gestion diffĂ©renciĂ©e » est une maniĂšre de manager les espaces verts plus respectueuse et plus proche de la nature. Cette gestion fine intĂšgre une vĂ©ritable approche Ă©cologique Ă  la Entretiendes espaces verts; MatĂ©riel de dĂ©neigement; MatĂ©riel d'entretien des espaces verts; VĂ©hicules de nettoyage de voirie; Produits Ă  la une. VĂ©hicule Unimog de fauchage par CMAR. Nettoyeur eau chaude NC 3OO par CMAR. Coupole de nettoyage CC 6OO par CMAR. Voir tous les produits; Restauration hĂŽtellerie . Art de la table; MatĂ©riel de conditionnement alimentaire; Lagestion diffĂ©renciĂ©e est une mĂ©thode d’entretien des espaces verts qui se dĂ©marque des mĂ©thodes traditionnelles dans la mesure oĂč elle plĂ©biscite des modes de gestion plus proches ciQSA. La Ville est engagĂ©e dans la gestion responsable des espaces publics, ainsi, l’utilisation des produits phytosanitaires jugĂ©s nocifs est, depuis le 1er janvier 2016, interdite. De plus, Petit-Quevilly entreprend des actions pour prĂ©server la biodiversitĂ© lĂąchers de coccinelles pour combattre pucerons et cochenilles, utilisation d’écorces d’arbres broyĂ©es et recyclĂ©es sur les massifs pour limiter l’arrosage, suppression des talus au profit des plantes Ă  fleurs et de graminĂ©es couvre-sol, implantation de ruches afin de promouvoir la prĂ©sence d’abeilles en ville et crĂ©ation d’une zone de rĂ©serve naturelle au cƓur du parc des la prĂ©sence de flore spontanĂ©eLa flore spontanĂ©e en ville, au pied des arbres, sur les trottoirs n’est pas le rĂ©sultat d’un manque d’entretien. Cela s’appelle la gestion diffĂ©renciĂ©e, pratiquĂ©e par Petit-Quevilly, adhĂ©rente Ă  l’Agence RĂ©gionale de l'Environnement de Normandie, depuis plusieurs annĂ©es. Cela correspond Ă  cette flore spontanĂ©e que chacun peut retrouver au pied des arbres, sur les trottoirs. En 2009 dĂ©jĂ , les agents des espaces verts procĂšdent Ă  des essais de protection biologique intĂ©grĂ©e avec des lĂąchĂ©s de coccinelles pour combattre pucerons et cochenilles. Il y a quelques jours, c’est au jardin du CloĂźtre que d’autres larves ont Ă©tĂ© Ă©parpillĂ©es. La paillette de lin et les Ă©corces d'arbres broyĂ©s et recyclĂ©s sont utilisĂ©s dans les massifs. De petits champignons sur les racines des arbres sont introduits au moment de la plantation pour augmenter leur rĂ©sistance et rĂ©duire les gestion diffĂ©renciĂ©e permet une plus grande diversitĂ© de paysages, moins de tonte donc moins de carburant et une rĂ©duction des produits phytosanitaires moins de pollution des nappes phrĂ©atiques.TolĂ©rance zĂ©ro pour les pesticidesDepuis le 1er janvier, il est interdit aux collectivitĂ©s locales d’utiliser des produits phytosanitaires herbicides, fongicides et insecticides et ce sera le cas pour les particuliers, le 1er janvier avant son entrĂ©e en vigueur, la Ville menait dĂ©jĂ  un entretien raisonnĂ© de ses espaces publics et s’engage depuis plusieurs annĂ©es dans une dĂ©marche de rĂ©duction de pesticides pour protĂ©ger l’ du parc des ChartreuxOutre les chĂȘnes et les chĂątaigniers, ce petit bois possĂšde de nombreuses essences rares comme le copalme d’AmĂ©rique, un des plus beaux arbres d'ornement, le tulipier de Virginie, pouvant atteindre les 60 mĂštres de hauteur, ou encore l'Ă©rable sycomore qui peut vivre 500 ans. Le sorbier des oiseleurs, porte bonheur des amoureux, l'aulne glutineux et le bouleau verruqueux en sont d'autres fidĂšles promeneurs ont remarquĂ© un espace d’1,5 hectare au centre du parc avec des fourrĂ©s et des ronciers. Cette zone est prĂ©servĂ©e et gĂ©rĂ©e durablement pour permettre Ă  la petite faune de sous-bois de se nourrir. Une quinzaine d’écureuils roux, des oiseaux, des rongeurs, sont attirĂ©s par les graines, les billes d’arbres abattus laissĂ©s sur place, les cavitĂ©s dans les arbres et le bois mort constituent un abri pour les que cette zone est prĂ©servĂ©e, une strate arbustive a pu se dĂ©velopper, constituĂ©e d'arbustes et d’arbrisseaux, de 1 Ă  7 mĂštres. C’est une sorte de demi-palier entre la flore au ras du sol et les grands avec la MĂ©tropoleLe club des jardiniers» regroupe des personnes volontaires rĂ©sidant sur le territoire de la MĂ©tropole. Il a pour objectif de promouvoir les pratiques de jardinage durable et de soutenir tous ceux qui souhaitent s'engager dans l’abandon de pesticides, les Ă©conomies d'eau, la prĂ©servation de la biodiversitĂ©, la rĂ©duction des dĂ©chets... De nombreuses animations sont programmĂ©es pour ses membres introduction Ă  la permaculture, dĂ©marrer un jardin bio, des visites guidĂ©es de serres et de potagers et apĂ©ro jardin pour la convivialitĂ© !Pour y adhĂ©rer, consulter le miel et les abeilles6 ruches sont installĂ©es sur notre commune. Celle du lycĂ©e professionnel Jean-Baptiste Colbert a dĂ©jĂ  donnĂ© 22 pots de miel de 500g !L’entreprise de ressorts Masselin possĂšde deux ruches dans ses espaces verts. Une centaine de kilos ont Ă©tĂ© Ville de Petit-Quevilly a dĂ©cidĂ© elle aussi d’implanter 3 ruches, sur le toit du centre technique municipal, en mars actions visent Ă  promouvoir la prĂ©sence de l’abeille en ville, menacĂ©e de disparition. En butinant de fleurs en fleurs, les abeilles sont le maillon indispensable de la pollinisation ! La gestion diffĂ©renciĂ©e des espaces verts urbains consiste Ă  adapter l’entretien des espaces en fonction de leur nature, de leur situation et de leur usage. La gestion diffĂ©renciĂ©e des espaces verts dans les villes rĂ©pond Ă  plusieurs enjeux du dĂ©veloppement durable. Dans l’amĂ©nagement des espaces publics, la dimension de la gestion occupe une place importante pour diffĂ©rents motifs EsthĂ©tiques l’élĂ©ment vĂ©gĂ©tal apporte un cĂŽtĂ© ornemental et embellissant pour mettre en valeur le bĂąti. Les fleurs accompagnent le cours des saisons et amĂ©liorent le cadre de vie des habitants. Une ville fleurie et verte valorise son image et le jardinier en est le premier la vĂ©gĂ©tation contribue Ă  la qualitĂ© de l’air, filtre le bruit et offre de nombreux espaces de en amĂ©nageant des espaces pour les espĂšces naturelles on contribue Ă  sauvegarder la biodiversitĂ© notamment la faune et la flore indigĂšnes. En valorisant la biodiversitĂ©, elle est mieux connue et apprĂ©ciĂ©e de tous et trouvera plus de place dans notre ville. Sans pour autant viser le tout Ă©cologique », peu rĂ©aliste en situation fortement urbanisĂ©e, il s’agit d’intĂ©grer des prĂ©occupations environnementales au modĂšle horticole standard et de crĂ©er de nouveaux espaces libres, adaptĂ©s Ă  une utilisation plus variĂ©e. La gestion diffĂ©renciĂ©e assure ainsi un Ă©quilibre entre accueil du public / dĂ©veloppement de la biodiversitĂ© / protection des ressources naturelles. Pour les services de la Direction des Paysages, de la Nature et des Espaces Verts, la gestion diffĂ©renciĂ©e se prĂ©sente comme la mise en place d’outils de gestion communaux basĂ©s sur une cartographie et un zonage sur lesquels on attribue une typologie de codes d’entretien. Ces outils permettent d’organiser les ressources matĂ©rielles et humaines, d’élaborer un planning des tĂąches et de crĂ©er des indicateurs de suivi des activitĂ©s. Les enjeux de la Gestion DiffĂ©renciĂ©e La gestion diffĂ©renciĂ©e des espaces verts et naturels publics s’inscrit dans les principes du dĂ©veloppement durable. Cette gestion dĂ©coulant d’une politique communale, permet de rĂ©pondre Ă  des enjeux de natures diffĂ©rentes. Enjeux environnementaux PrĂ©server et enrichir la biodiversitĂ© des espaces verts et naturels
Limiter les pollutions intrants phytosanitaires, bĂąches plastiques et la qualitĂ© de l’air et de l’ les ressources naturelles valorisation des dĂ©chets verts, Ă©conomie de la ressource en eau
 Enjeux culturels Afficher l’identitĂ© du paysage de la les sites de prestiges et et transmettre le savoir-faire du jardinier. Enjeux sociaux AmĂ©liorer le cadre de vie des habitants en mettant Ă  leur disposition une diversitĂ© des espacesEduquer le grand public Ă  l’environnementFavoriser l’autonomie des agents Enjeux Ă©conomiques Faire face Ă  des charges de fonctionnement de plus en plus lourdes dues Ă  l’augmentation des surfacesOptimiser les moyens humains, matĂ©riels et financiersMaitriser les temps de travauxAdapter le matĂ©riel Les codes de Gestion Les “Codes” sont les outils de la mise en application de la Gestion correspondent Ă  un rĂ©sultat visuel et Ă  un aspect esthĂ©tique attendu. CODE 1 Jardins horticoles / CODE 2 Jardins urbains / CODE 3 Jardins d’accompagnements / CODE 4 Jardins champĂȘtres / CODE 5 Jardins naturels CODE 1 Jardins horticoles Jardins trĂšs structurĂ©s dont la palette vĂ©gĂ©tale trĂšs fleurie et l’aspect soignĂ© nĂ©cessitent un accompagnement permanent des jardiniers. Ces espaces sont la vitrine d’un savoir-faire horticole et font l’objet d’un entretien intensif. Le fleurissement saisonnier participe Ă  la mise en scĂšne de la nature dans ces lieux. Exemples de Jardins horticoles Place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, Cour du musĂ©e, CloĂźtre des Capucins. Jardin de l’évĂȘchĂ© CODE 2 Jardins urbains Jardins structurĂ©s oĂč l’intervention du jardinier est encore trĂšs prĂ©sente mais moins perceptible et la vĂ©gĂ©tation reste maitrisĂ©e. La palette vĂ©gĂ©tale est encore trĂšs horticole et les plantes annuelles vivaces et bulbes trouvent leur place dans le fleurissement des massifs. Exemples de jardins urbains Avenue du MarĂ©chal Foch, Boulevard du 14 juillet, Boulevard George Chauvin photos Ville d’Evreux CODE 3 Jardins d’accompagnements Jardins d’aspect soignĂ©, ils associent Ă  la fois la fonction d’usage et la fonction esthĂ©tique et participent Ă  proposer un cadre de vie agrĂ©able en zone urbaine. Le jardinier y assure une maintenance rĂ©guliĂšre mais le fleurissement de plantes annuelles n’a plus sa place dans ces lieux. Le choix de la palette vĂ©gĂ©tale se fait au profit d’essences plus locales qui complĂštent des vĂ©gĂ©taux horticoles permettant un fleurissement durable et sans arrosage. Exemples de jardins d’accompagnement Aire de camping-car, Jardin Berlioz, Square d’Harrouard Aire de jeux Harrourard CODE 4 Jardins champĂȘtres Jardins d’aspect rustique oĂč la vĂ©gĂ©tation spontanĂ©e du site est prĂ©servĂ©e. Le caractĂšre champĂȘtre est confortĂ© par le choix d’espĂšces indigĂšnes malgrĂ© la prĂ©sence de quelques espĂšces horticoles. L’intervention du jardinier y est ponctuelle, l’entretien extensif permet de maintenir une grande biodiversitĂ© des espĂšces dans ces lieux. Exemples de jardins champĂȘtres Friche du Champ d’Enfer, Espace des DĂ©portĂ©s, Espace Politzer Voie verte CODE 5 Jardins naturels Le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation spontanĂ©e est favorisĂ© par la rĂ©gĂ©nĂ©ration des essences indigĂšnes. Ces espaces ont une grande fonction Ă©cologique et servent de refuge pour le dĂ©veloppement de la biodiversitĂ©. L’intervention du jardinier ou du berger se limite essentiellement Ă  la sĂ©curisation des cheminements et l’entretien des espaces difficiles se fait avec le pĂąturage des moutons installĂ©s dans les diffĂ©rentes parcelles. Exemples de Jardins Naturels Coteaux de Saint-Michel et NĂ©treville, Les forĂȘts de Saint-Michel et de La Madeleine, Bois de Trangis Mare et forĂȘtCoteaux

plan de gestion différenciée des espaces verts